Vacances savoyardes - 2ème partie

Publié le par Team Bourdet-Bourgeais

 

                Devant la baisse d’activité des poissons sur le Bourget et pour changer, nous filons Jeudi sur le Lac d’Annecy. Plus petit que ce dernier,  le paysage n’en ai pas moins magnifique et la population de brochets bien présente. La pêche y est tout de même différente, la quantité de petits poissons est plus faible, les brochets sont plus répartis sur l’ensemble du lac et les  « bordures péchables » plus nombreuses…

 

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                 Petite précision…
Le terme « bordure péchable » n’est peut être pas très juste ou alors bien différent de nos habitudes dans l’Ouest. Dans ces milieux, vous ne pêchez jamais la bordure du lac dans le sens strict du terme comme une bordure de rivière. Les roselières, arbres dans l’eau dans peu d’eau (jusqu’à 3m) sont désert de poissons (seules quelques tanches se promènent), et de grands plateaux peu profonds ressemble à un paysage lunaire. La faute surement à une clarté de l’eau très forte l’été et à des températures très basses l’hiver, réduisant à néant toute végétation pouvant accueillir des poissons.
                Mais vous pêchez tout de même une bordure, une cassure (parfois très distante du bord) qui se prospecte comme une bordure et qu’il faut imaginer comme telle. Facilement identifiable par endroit tant la différence de profondeur est marquée, elle se souligne aussi avec la luminosité et la couleur de l’eau différente.


                Retour à Annecy…
Nous mettons à l’eau sous des trombes d’eau. Chrono en main, nos vestes imperméables tiennent une heure. Il faut bien plus de temps pour qu’on enregistre une première touche… mais la première, quelle première… David est « tanké », le poisson envoie deux rushs puissant et… Agrafe ouverte, droite comme un « i »… On se console avec le paysage, très varié.

 

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                On va continuer la tournée du lac sans plus de succès, alterner les zones, animations et montages. Deux poissons maillés entre 55 et 65cm, le premier à 16h30 entre quelques éclaircies… Le paysage n’y fera rien, nous passerons la fin de semaine sur le Lac du Bourget !

 

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                Vendredi, nous démarrons pour une fois sous le soleil… mais sans les brochets. Il est courant que la matinée soit peu productive sur ces lacs alpins, même s’il est difficile d’imaginer une apathie générale tant la population de poissons est importante ! Entre midi et deux, nous croisons Stéphane Poincot, compétiteur D1 qui habite dans la région. Même si nous sommes concurrents sur le circuit, il n’est jamais avare de conseils et comme l’année dernière nous renseigne sur l’activité de « son lac » et ses constats. Pêche lente et « crancking » ressortent et nous repartons pêcher…

               L’essai de ces informations sera vite couronner de succès. Nous enchainons quelques poissons, changeons nos habitudes et montages surtout. D’ailleurs un montage (endroit ou placer l’hameçon) , un shad et une animation sortent petit à petit du lot…

 

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               La journée touche à sa fin quand je signale à David que la « Dent du Chat » (voir carte 1ère partie)  se couvre dangereusement. Les bateaux filent dans les pots, et ça commence à moutonner au loin. Un coup de « traverse » et un orage se profile…

               Dans le même temps, une euphorie des brochets se mets en place. Je change de canne et j’enchaine les poissons au shad à palette ! Chaque lancée sa touche, plusieurs parfois sur un même lancer. 15 minutes, 6 brochets maillés jusqu’à 65, la folie… Je pêche à genou dans le bateau… David ne pêche plus et  l’eau commence à rentrer … Nous sommes obligés de plier ! Dommage…

 

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                Samedi… Les journées se suivent et se ressemblent… Aucune activité le matin, quelque soit le type de poste ou les techniques. 14h, les premiers poissons montent au bateau en même temps que le soleil gagne la partie dans un ciel encore  hésitant.
L’animation qui a fonctionné hier, fonctionne à nouveau aujourd’hui. Nous prendrons moins de touche mais la taille moyenne des poissons augmentent sensiblement !  

                Animation
Nous lançons nos shad sur le haut de la cassure, contrôlons la descente avec une bannière semi-tendue pour deux raisons : s’assurer que le shad pêche et surtout qu’il ne s’éloigne pas trop des herbiers qui composent la cassure… sans se tanker dedans. Une fois posé au fond, une petite tirée sèche permet au leurre de se défaire des herbes et nous entamons la récupération, canne vers le bas et moulinons le plus lentement possible. Le shad suit plus au moins le fond au début de l’animation et s’en éloigne ensuite. Les touches peuvent survenir à tout moment de l’animation, à la descente comme 2/3 mètres au dessus du fond ! Explosif !

 

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              L’après midi est vraiment très agréable, nous ne voyons pas le temps passer tant les touches sont nombreuses. Quelques sueurs froides tout même, notre stock de shads diminuent, même s’ils nous permettent de prendre des dizaines de poissons.

 

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                En soirée, la configuration orageuse se reproduit. Nous filons sur la même zone, mais l’activité est nulle… pas les vagues. Nous enfilons un instant les gilets de sauvetage et écoutons le doux bruit du l’hélice du moteur avant qui fend… l’air ! Ce coup de tabac est plus bref, mais il a calé les poissons pour la soirée.

 

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Retour au campement, la radio en marche pour nous compter les performances des petits français à la pédale… Les deux derniers jours se profilent…

Publié dans SORTIES

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